On connaissait Facebook, MySpace, Skyblog… Voilà maintenant le “petit” nouveau qui en réalité risque bien de devenir le plus grand très rapidement : TWITTER. Ce site basé sur le concept du “web2” communautaire propose à quiconque de créer sa page et d’y laisser les messages de son choix visibles par tout le monde (il est possible de restreindre l’accès à ses “amis”). Plus précisement, le site est une plateforme de “microblogging”. “Micro” car chaque message qu’on laisse est limité à une centaine de caractères et “blogging” car le principe est le même que celui d’un blog c’est-à-dire être libre d’écrire ce que l’on souhaite, être son propre éditeur de contenu.
Lancé en 2006, Twitter est aujourd’hui au centre de tous les débats de la communauté des blogueurs mais aussi bien au-delà. Ainsi, très récemment la SEC (le “gendarme boursier américain”, équivalent de l’AMF en France) s’est inquiété de l’utilisation faite par certaines entreprises de Twitter. En effet, des entreprises prestigieuses comme eBay, Coca Cola, Wall mart ou encore General Motors utilisent Twitter pour faire leur promotion. Or communiquer certaines informations comme des résultats financiers par l’intermédiaire de Twitter ne plait pas à la SEC qui y voit une façon non officielle de communiquer et cherche donc à rendre Twitter davantage comme un outil additionnel qu’un réel outil de communication.
Le phénomène Twitter a largement été exploité lors de la campagne présidentielle américaine par Obama et McCain. Les deux candidats donnaient des informations sur leurs déplacements de campagne ou même sur leur état d’esprit, une façon “fashion” de communiquer avec les jeunes. Plus récemment, c’est la reine Rania de Jordanie qui s’est mise à micro-bloguer sur Twitter, notamment lors de la visite du Pape Benoit XVI en Jordanie. D’ailleurs, dès l’arrivée de Benoit XVI, la reine Rania a envoyé un message sur son Twitter pour faire vivre l’évènement en direct.
Face à la montée en puissance de ce site communautaire, Facebook s’est senti menacé et a répliqué en revoyant son outil permettant de mettre à jour son “status”. Mais la menace est telle que la plateforme communautaire Facebook pense à racheter Twitter qui fait monter les enchères. EN 2008, Facebook avait proposé 500 millions de dollars pour racheter Twitter mais les négociations n’ont rien donné. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, avait admis qu’il était “impressionné” par la montée de Twitter. Mais Facebook n’est pas le seul à être captivé par Twitter puisque plus récemment, c’est Google qui a fait savoir son intérêt pour le site. Le prix pourrait monter au-delà du milliard de dollars ce qui serait réellement impressionnant pour un site lancé en 2006 et qui n’a pas misé beaucoup sur le marketing mais surtout pour un site qui n’a pas de modèle économique solide d’après les experts.