La presse africaine s’est depuis longtemps lancée dans les NTIC. Cela est justifié par la création de sites-web pour la mise en ligne des articles publiés qu’on appelle communément presse en ligne ou journal en ligne. Certaines maisons de presse en Afrique commencent la commercialisation de leurs contenus par l’abonnement en ligne, la consultation payante des archives virtuelles, vente d’espaces publicitaires et des articles publiés sous droit d’auteur.
Il y a également la vente d’espaces virtuels aux annonceurs publicitaires. Cette mise en vente de fonds des journaux sur Internet devra accroître le chiffre d’affaires des maisons de presse en Afrique. Il convient de souligner que la mise en ligne ne remonte pas une presse en faillite si la consultation est encore gratuite. Et aussi la lecture gratuite sur le net pourrait à longue entraîner l’entreprise à la faillite.

L’abonnement en ligne
Pour créer un abonnement en ligne, il est recommandé de mettre un mot de passe dans son site-web. L’abonnement électronique n’est pas plus coûteux que celui de papier. Il est varie entre 3 dollars à 10 dollars (abonnement mensuel).
L’avantage est que l’entreprise ne sent pas la charge des intrants de fabrication du journal (papier, encre, calques, plaques) comme dans la fabrication du journal papier. Aussi, n’importe qui, à n’importe quelle distance ou n’importe quel coin du monde, peut souscrire à l’abonnement qui ne donne cependant pas l’autorisation d’exploitation en caractère commercial des articles lus dans le site.
Avec un site qui est visité par plus de 100.000 surfeurs par mois, il y a moyen de négocier des annonces ou publicités de grandes firmes internationales. Il y a des milliers d’argent que la presse africaine en ligne perd par manque d’esprit d’initiative ou limitation de l’esprit managérial. Le journal pourrait accorder aussi l’abonnement en logiciel gratuit Acrobat ou logiciel en format portable document format (PDF). Ce logiciel ou programme permet de lire et voir les documents enregistrés à l’écran sur une page telle qu’elle apparaît, à l’origine sur papier. Un journal en PDF permettrait donc de faire défiler sur l’écran de son ordinateur, les unes après les autres, toutes les pages d’une édition du journal.

Les archives virtuelles
Hormis l’abonnement, le journal en ligne pourrait aussi procurer beaucoup d’argent émanant de la consultation de ses archives virtuelles. Le fait de souscrire à l’abonnement électronique ne donne pas automatiquement accès aux archives virtuelles du journal. La consultation (ou l’accès) aux archives en ligne est payante. Cela est possible seulement s’il y a une banque données et une base de données.
Il existe aussi l’achat direct des articles publiés sur le net. Cette opération, tout autant commerciale que l’abonnement, peut également augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise de presse. Elle est d’ailleurs plus avantageuse financièrement que l’abonnement en ligne. Dans le monde anglophone où le droit d’auteur est respecté, les bureaux d’études et certaines maisons de presse internationale payent le droit d’exploitation des articles tirés ou copiés à partir d’un site qu’ils souhaitent exploiter pour d’autres fins sous forme du droit d’auteur.

Gestion financière dans la mise en ligne
L’abonnement, la vente d’espace aux annonceurs et droit de consultation des archives virtuelles dans la mise en ligne, l’entreprise de presse doit ouvrir un compte bancaire et se doter d’un service commercial et marketing qui va travailler en étroite collaboration avec le webmaster. Et surtout de mettre sur le site des coordonnées afin de permettre aux surfeurs de contacter l’entreprise en cas de nécessité.
Cette équipe va veiller sur le virement de fonds pour abonnement et annonces publicitaires. Car l’abonnement électronique s’opère du tic au tic. Beaucoup de maisons de presse ont été poursuivies par la Justice à cause de retard remarqué dans la transmission du mot de passe aux abonnés inscrits.
La gestion d’un site-web sans mot de passe ne pose pas assez de problème comme celui qui est bloqué à clé ou par le mot de passe. Dans le monde actuel, tout est possible avec les «Hacking» agresseurs de site-web. Ils passent tout leur temps devant les ordinateurs connectés à l’Internet pour chercher le mot de passe du site pour y pénétrer.