Selon le Centre national de la cinématographie (CNC), la production cinématographique en 2007 a augmenté par rapport à 2006 : 228 films, dont 186 à initiative française, ont été agréés, soit une croissance de 25 films par rapport à 2006. Les investissements s’alignent sur cette hausse : 1,201 milliards d’euros ont ainsi été investis en 2007, dont 1,009 milliards d’euros pour les films d’initiative française, contre 865 millions en 2006. L’augmentation du nombre de films à initiative française est essentiellement soutenue par les coproductions internationales : 53 en 2007, contre 37 en 2006.
Box office 2007 des films en France
Les dix films avec le plus d’entrées en France sont les suivants (les films étrangers sont en italiques) :
Statistiques d’après http://www.cnc.fr et http://www.cinema-france.com
En revanche, la fréquentation des salles a quelque peu souffert en 2007 : une baisse de 5,6 % par rapport à 2006 a été observée. Les 178 millions d’entrées sont néanmoins légèrement supérieures à la moyenne réalisée sur les dix dernières années. La moitié de ce public, soit 49,9 %, est allée voir un film américain, 35,9 % ont visionné un film français et 13,6 % un film européen (hors film d’origine française). La fréquentation du cinéma à Paris est restée quasi-identique à celle de 2006 (-0,23 %). Seuls trois films français ont franchi la barre des 2 millions de spectateurs, contre sept l’année dernière. 38 films ont obtenu plus d’un million d’entrées, contre 45 en 2006. Sur ces 38 films, 23 sont américains et 12 français. Le film allemand « La Vie des autres » a enregistré 1 510 069 entrées, les films anglais « Un jour sur Terre » et « Les Vacances de Mr Bean » ont fait 1 333 248 et 1 066 963 d’entrées respectivement. Dans les autres événements importants de l’année, le CGR, circuit de 400 cinémas indépendants, a signé avec l’investisseur anglais Arts Alliance Media pour devenir le premier circuit français, voire européen, à basculer au tout numérique. Autre innovation remarquable de l’année 2007 : la mise en place du premier modèle économique qui associe un tiers-investisseur européen capable d’adapter le modèle du Virtual Print Fee (VPF) aux besoins des exploitants et des distributeurs européens.